Il s'en est fallu de peu ! Juste au moment où Henri sort de la salle de bain, Julia s'apprête à y entrer.
▬ Ma chérie ! La journée s'est bien passée ? Demande l'époux.
▬ Assez bien, dans l'ensemble, il y a eu pire. Il y a quelqu'un, dans la salle de bain ?
▬ Oui, c'est Nancy, justement tu tombes bien, tu vas pouvoir lui venir en aide, elle s'est faite attaquée
par des régiments de puces !
▬ Qu'est-ce c'est que cette histoire ?
▬ Vas la voir, elle va t'expliquer... Julia frappe à la porte et demande :
▬ Je peux entrer, Nancy ?
▬ Oui, oui, entre donc Julia !
Nancy Plènozas raconte ses péripéties de la journée à son amie, pour conclure :
▬ Je suis vraiment navrée de vous importuner de la sorte et le pire c'est que je ne vais pas pouvoir renfiler
mes vêtements infestés de ces sales bêtes ! Julia propose :
▬ Je dois avoir ce qu'il faut à votre taille, je vous rapporte ça.
Un quart d'heure plus tard, Nancy rejoint ses amis dans la salle à manger :
▬ Merci, Julia, je passerai demain, te rendre tous ça.
▬ Si elle vous plaît, vous pouvez garder la robe, je déteste le jaune !
Henri crois bon de préciser pourquoi :
▬ Oui, sauf votre respect, Nancy, Julia, dit que le jaune est la couleur des cocus.
Bien que fatiguée, Julia réagit :
▬ Je t'en prie Henri, modère tes expressions ! Bon, je tombe de sommeil, bonne nuit...
Le jeune homme, lui, est en peine forme ! Devant la musique entraînante du Jukebox, il invite Nancy :
▬ Madame Plènozas, m'accorderiez vous cette danse ?
▬ Franchement, Henri, là, je n'ai pas du tout envie de danser... Et puis je dois rentrer chez moi,
Geoffrey va s’inquiéter et ce serait le comble qu'il me cherche à son tour.
Néanmoins, pour ne pas décevoir son ami, la blonde fait quelques pas de danse, embrasse son cavalier,
entre le nez et le menton, en guise d’au revoir, puis rentre chez elle.
Le lendemain, tard dans la matinée, Julia réveille son oiseau de nuit :
▬ Debout là dedans ! Il est presque midi, les grillades de Jasmine nous attendent !
Henri à un peu de mal de quitter son lit :
▬ Bonjour ma chérie ! Bon, ben, quand faut y aller, faut y aller...
▬ Comme tu dis, mon chéri, mais tu vas quand même t'habiller ; avant ?
▬ Naturellement ! Tu vas me chercher mes vêtements ? S'im te plaît, ma chérie...
Elles étaient délicieuses, les grillades de Jasmine ! Si on s'écoutait, on ferrait comme Hugues, on en reprendrait !
▬ Qu'est-ce qu'on fait, cet après midi ? Demande Julia. Henri a une idée :
▬ J'irais bien faire un peu de sport à "Bouge Ton Corps". Julia est partante :
▬ Oui c'est une bonne idée, mais les enfants vont s' ennuyer là-bas et on ne peut pas les laisser seuls ici.
Décidément, Huguette trouve toujours une parade :
▬ On est pas tout seuls, Jasmine est avec nous, on ira jouer dans la piscine...
Devant la salle de sport, les femmes de l'association, sont également venues s’exercer sur les différents appareils,
mis à disposition. Henri discute de techniques de sport avec madame Dyo, tandis que Julia félicite Anna :
▬ C'est pour bientôt, dis donc ! Dans un mois ?
Mettant fièrement son ventre rond en valeur, la future maman répond :
▬ Oui, c'est ça, à quelques jours près...
Bien qu'ayant revêtue sa tenue de sport, Anna, est restée prudemment assise, à encourager ses amies.
Henri demande :
▬ Élodie ne veut pas perdre son embonpoint ? Elle n'est pas avec vous ? Madame Dyo rétorque :
▬ Entre dans la salle, mon petit Henri... Et tu vas voir, comme Élodie à bien changée,
depuis la dernière fois que tu l'a vue...
Effectivement, Henri a du mal à reconnaître la jeune femme :
▬ Élodie ? C'est bien toi ?
▬ Ben, oui, je n'ai pas de sœur jumelle et je ne me connais pas de sosie...
Henri aurait bien ajouté quelques mots de compliments, mais l'arrivée de son épouse le laisse sans voix.
Le jeune homme reste planté là, quasiment au garde à vous. Élodie lui murmure :
▬ Je peux te demander un petit service, Henri ?
Le jeune homme craint le pire :
▬ Heu... Ça dépend quel petit service...
▬ Tu ne pourrais pas distraire l'entraîneur, il n'arrête pas de me draguer depuis que je suis arrivée.
▬ Ben oui, je le comprends parfaitement... Je vais voir ce que je peux faire...
Distraire l'entraîneur, avec ses yeux fixés sur la jeune femme, ce n'est pas gagné...
Cependant, devant l'imposante musculature d'Henri, le dragueur ne récidive pas.
Un peu plus tard, le couple resté seul, Julia joue la commère :
▬ N'empêche, tu as vu comme Élodie est belle...
▬ Heureusement, que c'est toi qui dis ça, ma chérie...
Julia en remet une couche :
▬ Et Anna... Tu as vu, elle rayonne de bonheur ! Tu connais le père de son bébé ?
▬ C'est peut-être Jean...
▬ Jean ?
▬ Jean Darme... Je plaisante, la vie privée d'autrui, ne nous regarde pas.
▬ Tu as raison, mon chéri... Qu'est-ce qu'on fait ?
▬ On fait du sport ! On est venu pour ça, non ?
La suite,
chapitre 27 : Un tour en ville