Lundi matin, Sophie vient aux nouvelles et la première chose qu'elle remarque, c'est la taille de guêpe de Julia :
▬ Bonjour Julia, hé ben, dis donc, tu as retrouvée la ligne de tes dix huit ans ! Comment tu as fais ?
▬ J'ai une potion magique, à effet immédiat, un peu comme Astèrixsim.
Tu te sens plus légère avec quinze kilos de moins !
▬ Et tu trouves ça où ? Demande la jeune femme très intéressée.
▬ Dans le frigo ! Vas-y, sers toi, c'est la petite fiole bleue, au-dessus du bac à légume.
Un peu hésitante au prime abord, la jeune femme goûte la mixture, pour finalement la boire comme du petit lait.
Pendant ce temps, Julia et Henri papotent :
▬ Quand Sophie ne sera plus enrobée, ce ne sera pas une raison pour la draguer, prévient l'épouse.
▬ Voyons, chérie, tu me prends pour qui ? Pour Don Lothario ?
▬ Non, mon amour, je n'irai pas jusque là... Embrasse moi !
Le résultat de la potion, ne se fait pas attendre, Sophie n'en revient pas :
▬ C'est incroyable, cette potion est vraiment efficace ! Mais dis-moi, Julia, ça ne provoque pas d'effet secondaire ?
▬ Pour toi, je ne sais pas, mais pour moi, je crois bien que cette potion, à des vertus aphrodisiaque.
Cela dit, je suis satisfaite dans tous les sens du terme
Les deux femmes, assises sur le canapé, poursuivent leur conversation. Sophie propose à Julia :
▬ Tu sais, la potion, je voudrais bien te la payer...
▬ Me la payer ? Oublies ça tout de suite Sophie ! Je te l'offre de bon cœur,
pour renforcer notre amitié et n'oublies pas Samedi...
▬ Samedi ? Ça me dit rien, Samedi... Qu'est-ce qu'il y a Samedi ?
▬ Samedi matin, nous posons la première pierre de notre future maison !
▬ Fantastique ! J'y serai.
Samedi matin, comme prévu, la première pierre est posée en présence des contributeurs du projet.
Auparavant, monsieur Plènozas avait recommandé :
▬ Surtout, ne faite pas de bêtise comme mon grand-père lorsqu'il avait inauguré sa machine à écrire.
▬ Et qu'avait fait votre grand-père ? Demande Henri.
▬ Selon la tradition de l'époque, il avait pris une paire de ciseaux et il avait coupé le ruban !
L'inauguration terminée, les invités s’apprêtent à quitter les lieux. Julia et Henri les rappellent :
▬ Mes bons amis, vous n'allez pas partir comme ça, nous vous avons préparé une petite collation...
Le terrain est situé à quelques centaines de pas de la maison modèle. Henri commente la préparation du terrain :
▬ Ça n'a pas traîné, avec les bulldozers ! Trois jours ont suffis pour faire place nette ! Tant qu'ils y étaient,
ils auraient pu en faire autant de cette affreuse baraque à côté, ça gâche l'esthétique du quartier !
▬ Voyons, Henri, nous n'expulsons pas les gens de cette façon, s'insurge madame Plènozas.
▬ Comment ? cette ruine est habitée ? Demande Henri tout surpris.
▬ Bien sûr, ne voyez-vous pas que le potager est bien entretenu ?
▬ Maintenant que vous le dites, c'est vrai, je n'avais pas fait attention... Mais qui vit ici ?
▬ Oh, un pauvre vieux fou et sa fille qui est encore plus à plaindre. Mais ce serait trop long à raconter...
Les semaines passent... Ce jour là, Henri reçoit une lettre de l'entreprise qui construit la maison.
La missive contient l'état d'avancement des travaux ainsi que la facture qui s'y rapporte.
Le chef de famille annonce la bonne nouvelle :
▬ Chérie, notre future maison est en bonne voie, les fondations sont terminées ! Julia est ravie :
▬ J'ai hâte de voir ça ! On y va tout de suite ou maintenant ? On passe prendre Sophie ?
▬ Tes désirs sont des ordres, ma chérie ! C'est parti !
▬ Je peux venir avec vous ? Demande le gamin.
▬ Bien sûr, Hugues ! Euh... Au fait, j'appelle la nounou pour Huguette... Réplique le papa.
Rendu sur place, tout le monde est admiratif, Henri le premier :
▬ Regardez-moi ça ! On voit déjà ce qu'on veut faire ! Dommage que cette cabane soit plantée là...
▬ Que veux-tu, mon chéri, tout le monde n'a pas la chance de trouver un trésor... Soupire Julia.
▬ Rhô, c'est plus fort que moi, faut que j'aille revoir le modèle de plus près ! S'exclame Henri.
▬ Attend-moi, papa, je viens avec toi ! Propose Hugues
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontre pas ! Madame Caliente et Henri ne sont pas des montagnes .
▬ Bonjour madame Caliente, vous êtes resplendissante et le temps n'altère pas votre charme !
▬ Salut beau musicien, tu vas me faire rougir !
▬ Il m'avait semblé voir Laura... Elle n'était pas avec vous ?
▬ Elle était là il y a deux minutes, mais je crois bien qu'elle préfère la compagnie de quelqu'un d'autre...
On ne bouge plus, le petit oiseau va sortir ! Qu'est-ce qu'ils sont beaux ces enfants !
La suite,
chapitre 18 : Ça avance